Les États-Unis vont redoubler d'efforts avec leur allié Pakistanais pour combattre les extrémistes en Asie du sud, a indiqué lundi un porte-parole du département d'Etat américain, après l'attentat suicide samedi à Islamabad qui a fait au moins 60 morts.

«Ce qui s'est passé samedi est un exemple du pourquoi nous, les Pakistanais, les Afghans, devons travailler et redoubler d'efforts pour parer à l'extrémisme dans cette région», a dit le porte-parole Robert Wood.

«Nous allons continuer de travailler avec les Pakistanais pour tenter de traiter la menace des talibans et d'Al-Qaïda, non seulement dans les zones tribales, mais partout en Afghanistan», a-t-il ajouté.

 «Les Pakistanais nous ont dit qu'ils étaient engagés dans cette lutte, et c'est clairement dans notre intérêt national d'aider les Pakistanais à poursuivre les talibans et les extrémistes d'Al-Qaïda», a-t-il précisé.

L'attentat suicide au camion piégé de samedi soir a fait 60 morts et plus de 260 blessés à l'hôtel Marriott, un établissement de luxe fréquenté par les élites pakistanaises et la communauté étrangère expatriée.

Par ailleurs, le consul général d'Afghanistan à Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan, a été enlevé lundi par des inconnus qui ont tué son chauffeur dans une embuscade, a annoncé le consulat afghan.

Un sous-traitant pour le compte du département d'Etat américain était porté disparu après l'attentat à Islamabad, a dit M. Wood, sans être en mesure  toutefois de préciser sa nationalité.

Deux Américains, l'ambassadeur tchèque à Islamabad et une Vietnamienne figurent parmi les tués. Un agent des renseignements danois est porté disparu.