(Oslo) Quatre Marines à bord d’un avion militaire américain qui s’est écrasé en Norvège, où il participait à un exercice de l’OTAN, sont morts dans le crash qui n’a laissé aucun survivant, ont annoncé samedi les forces armées norvégiennes et américaines.

« Les quatre victimes sont de nationalité américaines », a dit à l’AFP une porte-parole de la Défense norvégienne, Stine Barclay Gaasland.

Les forces armées américaines ont confirmé dans un communiqué qu’il s’agissait de quatre Marines appartenant au IIème Corps expéditionnaire des Marines.

« Par principe, l’identité des militaires n’est pas divulguée avant un délai de 24 heures après que toutes les notifications aux proches aient été effectuées », ont-elles précisées.

Le premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a fait part sur Twitter de sa « grande tristesse ».

L’avion de modèle Osprey qui appartenait au corps des Marines, avec à bord quatre membres d’équipage, a disparu des radars vendredi en fin de journée, alors que la météo était difficile, avaient annoncé les services de secours locaux précisant que le mauvais temps compliquait les recherches.

« A 1 h 30 (0 h 30 GMT, NDLR) pendant la nuit, la police est arrivée sur la zone de l’accident », a écrit la Défense norvégienne dans un communiqué.

La zone, sujette aux glissements de terrain et avalanche, était samedi impraticable.

« Percuté la montagne »

« Tout porte à croire que la situation (météorologique) s’améliorera demain et que nous pourrons envoyer des gens sur place », a dit lors d’une conférence de presse la cheffe de la police de Norland, où le crash s’est produit.

« La chose la plus importante pour nous est de retrouver les personnes qui sont mortes et de faire de notre mieux pour trouver la cause de l’accident », a-t-elle affirmé.

« L’avion a percuté la montagne », a expliqué l’inspecteur Bent Are Eilertsen, responsable de la police locale.

L’appareil était en mission d’entraînement dans le cadre de l’exercice Cold Response qui implique 200 avions et une cinquantaine de navires.

Ces manœuvres, qui durent jusqu’au 1er avril, visent à tester la capacité de la Norvège à recevoir des renforts extérieurs en cas d’agression par un pays tiers, en vertu de l’article 5 de la Charte de l’OTAN qui oblige ses membres à venir au secours d’un des leurs.

L’exercice Cold Response se poursuit comme prévu avec des mesures supplémentaires en raison de la météo, a précisé la Défense norvégienne.