Le régime russe a déclaré la guerre à l’Ukraine pour « démilitariser et dénazifier » le pays, a-t-il justifié. L’ambassade de la Russie au Canada a réitéré ce message dans une lettre partagée sur Twitter, mardi, déclarant que « des crimes contre l’humanité et des violations du droit international humanitaire sont commis par les Forces armées de l’Ukraine et des groupes néonazis comme Asov ». Oui, il y a des groupes d’extrême droite en Ukraine, dont le plus connu, le régiment Azov, a bel et bien été intégré à la garde nationale du pays. Ce qui ne fait pas pour autant, vous vous en doutez, du gouvernement ukrainien et de son armée des « néonazis ». Contexte.

Le régiment Azov, du nom de la mer qui borde l’Ukraine, la Russie et la Crimée, s’est fait connaître en mai 2014, au début de la guerre du Donbass opposant le gouvernement ukrainien aux séparatistes prorusses.

À l’époque, explique Dominique Arel, titulaire de la Chaire d’études ukrainiennes de l’Université d’Ottawa, l’armée ukrainienne, « très faible », avait fait appel à des bataillons de volontaires afin de défendre la souveraineté de l’État ukrainien au Donbass et de lutter contre l’insurrection armée prorusse.

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