(Athènes) Un demandeur d’asile irakien de 51 ans a été retrouvé mort « après un arrêt cardiaque » dimanche soir dans le camp de migrants de Vial, sur l’île grecque de Chios, a-t-on appris lundi auprès du ministère grec des Migrations.  

Le ressortissant irakien qui vivait dans le camp depuis un an et demi « souffrait d’une maladie coronarienne », selon la même source.  

C’est le deuxième réfugié mort dans le camp de Vial à Chios en quelques jours. Des responsables du ministère des Migrations ont donc décidé lundi de se rendre sur place.  

Il y a une semaine, le corps inanimé d’un Somalien de 28 ans avait été retrouvé par des compatriotes puis par la police.  

Le médecin sur place avait alors précisé que le jeune homme avait été retrouvé « entre 10 et 12 heures après sa mort » et observé « deux plaies, à l’oreille et à la main gauche, probablement des morsures de rats », selon un communiqué daté du 5 mai.  

« Les causes exactes de la mort seront connues après l’autopsie », ajoutait alors le ministère des Migrations.  

Mais lundi ce même ministère a assuré que « le ressortissant somalien de 28 ans était mort asphyxié (après intoxication) et non de morsures de rats ».

Le camp de Vial à Chios accueille actuellement 928 demandeurs d’asile, un chiffre en baisse depuis deux ans grâce au nombre réduit des arrivées depuis la Turquie et au transfert des réfugiés reconnus sur le continent grec.  

Mais les conditions de vie et le manque d’hygiène dans les camps de migrants sur les îles de la mer Egée face à la Turquie qui hébergent plus de 11 300 personnes continuent d’être régulièrement décriées par les défenseurs des droits de la personne.