(Helsinki) La Finlande a annoncé jeudi avoir reçu les offres finales pour le renouvellement de sa flotte d’avions de combat, un important contrat pour 64 appareils qui oppose cinq constructeurs occidentaux et doit être attribué à la fin de l’année.

La Finlande a budgété un plafond de 9 milliards d’euros (13,4 milliards de dollars canadiens) pour ce programme d’acquisition.

Le F/A-18 de l’Américain Boeing, le Rafale du Français Dassault, le Gripen du Suédois Saab, l’Eurofighter du consortium européen du même nom et le F-35 de l’Américain Lockheed Martin sont à la lutte pour ce marché, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.

L’armée finlandaise a « reçu les offres finales et fermes de ces cinq fabricants d’avions », écrit-il.

Les nouveaux appareils, qui doivent voler jusqu’à l’horizon 2060, vont remplacer la soixantaine d’anciennes versions du F/A-18 qui équipe actuellement l’armée de l’Air finlandaise, depuis leur entrée en service entre 1995 et 2000.

La Finlande, qui partage une frontière de plus de 1300 kilomètres avec la Russie, n’est pas membre de l’OTAN, mais est un État partenaire de l’alliance atlantique.

« Le prix plafond pour chaque candidat est d’environ 9 milliards d’euros » et les offres seront analysées à l’automne pour une décision du gouvernement « fin 2021 », a précisé le ministère.

Des essais par temps de grand froid ont déjà eu lieu l’an passé.

Quatre critères ont été fixés : la capacité dite « multirôle » des avions de combat, la sécurité d’approvisionnement, la coopération industrielle et le coût.  

« Les implications sur la politique de défense et de sécurité seront évaluées séparément de l’appel d’offres lui-même », précise Helsinki.