(Caen) Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Paluel, à 200 km au nord-ouest de Paris, est à l’arrêt à la suite d’un incendie survenu dimanche soir sur un transformateur, a-t-on appris mardi auprès de la société Électricité de France (ÉDF).

L’incendie s’est déclenché dimanche vers 22 h 45 dans la partie non nucléaire des installations et a été éteint lundi à 0 h 02, selon un communiqué diffusé sur le site internet de l’entreprise.  

Il n’a pas fait de blessés mais il a entraîné la mise à l’arrêt automatique de l’unité de production numéro 1 qui le restera jusqu’au démarrage de sa visite de maintenance prévu samedi, selon EDF.

PHOTO SAMEER AL-DOUMY, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

L’incendie s’est déclenché dimanche vers 22 h 45 dans la partie non nucléaire des installations et a été éteint lundi à minuit et deux, selon un communiqué diffusé sur le site internet de l’entreprise. La centrale nucléaire de Paluel est située à 200 km au nord-ouest de Paris.

« Plus de 13 000 activités sont prévues lors de cet arrêt programmé, dont des contrôles approfondis du circuit primaire principal, la visite complète du moteur d’un des deux groupes électrogènes de secours et les épreuves hydrauliques des capacités secondaires », selon la même source.  

« Cette visite partielle va également permettre les analyses, puis la remise en conformité du transformateur » principal du réacteur 1 touché par l’incendie, poursuit EDF.

Lundi l’entreprise a aussi déconnecté le réacteur 3 de Paluel « afin de procéder à des contrôles sur l’une des sources électriques de l’unité », selon l’entreprise. Les réacteurs 2 et 4 demeurent connectés au réseau, précise-t-elle.

Le redémarrage du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) est par ailleurs à nouveau repoussé, cette fois au 28 avril, a-t-on appris mardi auprès de RTE, gestionnaire du réseau haute tension français. Il a été arrêté le 18 septembre 2019 en raison de problèmes de corrosion.

Le réacteur 2 Flamanville a lui redémarré le 12 décembre après 23 mois d’arrêt de maintenance au lieu de six mois prévus au départ.

Le 24 mars, RTE avait indiqué que « la sécurité d’approvisionnement » de la France en électricité restait « sous vigilance » pour les trois prochains hiver, étant donné la faible disponibilité du parc nucléaire liée à des maintenances prolongées et au retard du chantier du réacteur EPR en construction à Flamanville.