(Londres) Le prince William a mis en garde ses compatriotes britanniques contre les messages anti-vaccins sur les réseaux sociaux dans une vidéo publiée samedi soir, faisant suite à un appel similaire mardi de la reine Élisabeth II, sa grand-mère.

« Les réseaux sociaux sont parfois inondés de rumeurs et de désinformation », a déclaré le Duc de Cambridge dans une vidéo diffusée par le Palais de Kensington.

Celle-ci le montre avec sa femme Kate, la duchesse de Cambridge, en train de parler à deux personnes cliniquement vulnérables qui pourront bientôt recevoir leur premier vaccin.  

Dans l’une des vidéos, une femme appelée Shivali, qui souffre de diabète de type 2, déclare avoir lu sur les réseaux sociaux de nombreux messages qui l’ont dans un premier temps rendue « un peu nerveuse » à l’idée de se faire vacciner.  

« Nous devons faire un peu attention à qui nous croyons et d’où nous tirons nos informations », lui explique le prince.  

« Catherine et moi ne sommes en aucun cas des experts médicaux, mais si cela peut vous consoler, nous pouvons soutenir de tout cœur la vaccination, c’est vraiment, vraiment important », ajoute-t-il dans la vidéo.

Jusqu’à présent, l’utilisation des vaccins a été « géniale », a-t-il déclaré, estimant qu’il faut à présent convaincre les jeunes générations « qu’il est vraiment important pour eux de se faire vacciner ».

La reine Élisabeth II avait encouragé mardi ses compatriotes britanniques à se faire vacciner contre la COVID-19 expliquant que la piqûre ne lui « avait pas fait mal du tout » et qu’il fallait « penser aux autres ».

La monarque de 94 ans avait déclaré s’être sentie « protégée » après avoir été vaccinée en janvier, comme son époux le prince Philip, 99 ans.  

Son fils aîné et héritier, le prince Charles, 72 ans, qui a contracté une forme légère de COVID-19 l’année dernière, a également été vacciné ainsi que sa seconde épouse, Camilla, 73 ans.  

Plus de 19 millions de personnes ont reçu une première dose de vaccin anti-COVID-19 au Royaume-Uni, où la campagne de vaccination a débuté en décembre.  

L’objectif du gouvernement est que tous les adultes aient reçu au moins une dose de vaccin d’ici fin juillet. Si le taux d’acceptation de la vaccination est très haut, d’environ 90 %, certaines minorités sont plus réticentes.