(La Haye) Treize passagers partis d’Afrique du Sud et diagnostiqués positifs à la COVID-19 vendredi à leur arrivée à Amsterdam sont porteurs du variant Omicron, ont annoncé dimanche les autorités sanitaires néerlandaises.

« Le variant Omicron a jusqu’ici été identifié dans 13 des tests positifs. Mais l’enquête n’est pas encore terminée. Le nouveau variant pourrait être retrouvé dans d’autres échantillons », a fait savoir l’Institut national de santé publique (RIVM) dans un communiqué.

Soixante et un passagers en provenance de Johannesburg et Le Cap avaient été déclarés positifs à leur atterrissage à Amsterdam, quand 531 autres s’étaient révélés négatifs.

Les cas positifs ont été placés en quarantaine dans un hôtel proche de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol.

« Nous demandons instamment aux personnes venant de cette zone de se faire tester aussi vite que possible », a déclaré le ministre de la Santé Hugo de Jonge lors d’un point presse. « Il n’est pas impensable qu’il y ait davantage de cas aux Pays-Bas », a-t-il poursuivi.

« Nous sommes préoccupés, mais nous ne savons pas encore à quel point nous devons l’être », a encore commenté le ministre. « L’OMS a dit que c’était un variant préoccupant, mais seules les prochaines semaines le montreront. »

Le nouveau variant du coronavirus, Omicron, détecté pour la première fois en Afrique du Sud, représente un risque « élevé à très élevé » pour l’Europe, a prévenu vendredi le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

De plus en plus de pays ferment leurs portes aux voyageurs venant d’Afrique australe — Afrique du Sud, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Eswatini (Swaziland) et Zimbabwe — pour éviter une prolifération d’Omicron, déjà retrouvé dans plusieurs pays, d’Israël à l’Australie en passant par Hong Kong.