Plusieurs pays européens reprennent vendredi les vaccinations avec l’AstraZeneca, tandis que la France reconfine un tiers de sa population et que l’Allemagne annonce une augmentation « exponentielle » des cas de COVID-19.

L’Allemagne est confrontée à une augmentation « très clairement exponentielle » des infections à la COVID-19, liée en particulier à la diffusion du variant britannique, a déclaré vendredi le vice-président de l’institut de veille sanitaire Robert Koch (RKI), qui craint pour les semaines qui viennent « un nombre très élevé de cas, de nombreux cas graves et de décès, et des hôpitaux débordés ».

Pour lutter contre le virus, l’Allemagne et la France, tout comme l’Italie, ou encore la Bulgarie et la Slovénie, reprennent vendredi la vaccination avec l’Astra-Zeneca, et d’autres pays s’y remettront la semaine prochaine, notamment l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas.

Comme une quinzaine d’autres pays, l’Allemagne avait suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre la COVID-19 après le signalement d’effets secondaires graves tels que des troubles de la coagulation et la formation de caillots.

En France, l’autorité de santé a donné son feu vert à la reprise « sans délai » de la vaccination avec AstraZeneca, mais recommande de le réserver aux personnes de 55 ans et plus, dans un avis publié vendredi.

En revanche, le Danemark a annoncé vendredi que, comme ses voisins la Norvège et la Suède, il attendrait avant de reprendre les vaccinations.

Ses autorités de santé examinent actuellement 10 cas, dont un mortel, dans lesquels des caillots sanguins ou des symptômes de caillots sanguins sont survenus après la vaccination, sur plus de 140 000 personnes ayant reçu une première dose.

La Norvège, où 120 000 doses ont été administrées, a dénombré six cas d’effets secondaires graves, dont deux mortels.