(Berlin) Les chefs de la diplomatie de l’Allemagne, de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis ont déclaré vendredi leur intention de « relancer » les liens transatlantiques, à la suite de leur première rencontre depuis que le président Joe Biden est entré en fonctions à Washington.

« Les ministres des Affaires étrangères ont convenu qu’ils souhaitaient relancer le partenariat transatlantique traditionnellement fort, et affronter ensemble les défis globaux à l’avenir », ont-ils dit dans un communiqué.

« Ce premier échange approfondi entre les ministres des Affaires étrangères depuis l’investiture du président Biden s’est caractérisé par une atmosphère confiante et constructive. »

Selon le communiqué, les ministres européens et leur nouvel homologue américain Antony Blinken ont évoqué l’accord sur le nucléaire iranien, en lambeaux depuis que l’ancien président Donald Trump en a retiré son pays en 2018.

Les trois pays européens signataires de l’accord en 2015 et les États-Unis « ont discuté de la manière dont une approche unifiée pourrait répondre à nos préoccupations communes au sujet de l’Iran », a tweeté le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab.

Ces échanges virtuels ont aussi été l’occasion d’aborder un éventail d’autres sujets, dont la pandémie de coronavirus, les relations avec la Chine et la Russie et les politiques climatiques mondiales, a précisé Berlin.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a qualifié sur Twitter les discussions de « conversation importante sur l’Iran » et sur la façon de gérer « ensemble » les défis liés au nucléaire et à la sécurité régionale.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a « souligné l’engagement américain en faveur d’une action coordonnée pour surmonter les défis mondiaux », a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price, des propos qui tranchent avec la politique du cavalier seul et de l’« Amérique d’abord » de l’administration Trump.

M. Blinken et ses homologues ont « affirmé le rôle central de la relation transatlantique pour affronter les questions de sécurité, de climat, d’économie, de santé et d’autres défis auxquels fait face le monde », a ajouté M. Price.