(Londres) Le Royaume-Uni, pays le plus durement touché en Europe par la pandémie de nouveau coronavirus, a dépassé mercredi le cap des 50 000 morts, selon le bilan des autorités sanitaires, qui prend en compte les décès survenus dans les 28 jours après un test positif.

Le pays a enregistré mercredi 595 morts supplémentaires, portant à 50 365 le nombre total de personnes décédées. Le Royaume-Uni n’avait plus connu un nombre de morts quotidien aussi élevé depuis le 6 mai, où 612 décès avaient été enregistrés.

« Chaque mort est une tragédie », a réagi à la télévision le premier ministre Boris Johnson, déplorant un « triste cap ». Malgré l’espoir d’un vaccin prochainement, « nous ne sommes pas encore sortis d’affaires », a-t-il poursuivi, appelant les Britanniques à continuer à suivre les règles destinées à lutter contre la propagation du virus.

Le chiffre de 50 365 morts délivré par les autorités sanitaires prend en compte les décès survenus dans les 28 jours après un test positif à la COVID-19.  

Le décompte de l’Office national des statistiques (ONS), basé lui sur les certificats de décès qui mentionnent le nouveau coronavirus - sans que la maladie ne soit forcément confirmée par un test -, fait état de 61 648 morts dans le pays, en hausse de 1597 en une semaine.

Face à la deuxième vague, le gouvernement britannique a instauré un nouveau confinement en Angleterre pour un mois, qui doit s’achever le 2 décembre.