L'OTAN conclut que la Russie viole un traité nucléaire historique datant de la guerre froide, ouvrant la voie aux États-Unis pour qu'ils en sortent si Moscou ne s'y conforme pas.

Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'OTAN ont déclaré dans un communiqué, mardi, qu'ils « soutiennent fermement la conclusion des États-Unis selon laquelle la Russie enfreint de manière substantielle les obligations qui lui incombent » en vertu du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire signé en 1987.

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré après cette annonce que les États-Unis suspendraient leurs obligations en vertu de ce traité dans un délai de 60 jours en raison des violations présumées.

Le président américain Donald Trump avait précédemment menacé de se retirer du pacte bilatéral.

Les ministres ont appelé la Russie à « rétablir de toute urgence une conformité totale et vérifiable » au traité, en soulignant qu'« il appartient maintenant à la Russie de [le] préserver ».