Deux hommes accusés d'avoir agressé la fille de la dirigeante d'extrême droite française Marine Le Pen, frappée avec son cousin dans la nuit de jeudi à vendredi à la sortie d'une salle de quilles en banlieue parisienne, sont convoqués devant la justice le 23 octobre, a-t-on appris auprès du parquet samedi.

Ils seront jugés pour violences volontaires en réunion par le tribunal correctionnel de Nanterre (région parisienne). Ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente de leur procès.

À ce stade, aucun élément ne permet de lier cette agression à l'identité de la fille de la présidente du Rassemblement national (RN, ex Front National), une information dont ne semblaient pas disposer les deux hommes âgés de 32 et 47 ans, selon le parquet.

Aucun des deux hommes, interpellés très alcoolisés dans la foulée, n'a reconnu avoir frappé la jeune fille âgée de 19 ans et son cousin de 18 ans. Seul l'un d'eux a admis être passé par la salle de quilles au cours de la soirée.

L'agression a eu lieu vers 02h40 du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi, à deux pas de la préfecture et du tribunal de Nanterre.

Alors que la fille de Mme Le Pen prenait l'air, deux hommes se sont approchés d'elle et se sont mis en tête de la réchauffer en lui frottant le corps car elle avait froid, selon le récit fait aux policiers par son cousin, a expliqué une source proche du dossier.

Son cousin est alors intervenu pour éloigner les deux individus, qui l'ont roué de coups avant de s'en prendre à sa cousine, toujours selon la même source.

La fille de la présidente du RN a reçu plusieurs coups de pied et de poing au visage et au corps et a due être transportée à l'hôpital avec une « suspicion de nez cassé », selon le parquet.

Elle a reçu une incapacité totale de travail (ITT) de cinq jours, tandis que son cousin s'est lui vu prescrire trois jours d'ITT.