L'Union européenne a allongé jeudi la liste des personnes et entités visées dans le cadre de ses sanctions à l'encontre de la Corée du Nord, au moment où l'escalade verbale s'intensifie entre Washington et Pyongyang.

Les 28 membres de l'UE ont régulièrement accru les gels d'avoirs et les restrictions de déplacements à l'égard des personnes et entités nord-coréennes sur leur liste noire, à la suite de violations répétées par Pyongyang des résolutions de l'ONU.

Après le tir réussi d'un missile balistique intercontinental (ICBM) nord-coréen capable d'atteindre le continent américain, les Nations unies ont adopté le 5 août les mesures les plus sévères à ce jour envers la Corée du Nord, dans le but de porter un coup aux revenus vitaux tirés des exportations.

En concordance avec cette résolution de l'ONU, les membres de l'UE ont annoncé dans un communiqué ajouter neuf individus et quatre entités à leur liste noire -- dont la banque étatique Foreign Trade Bank (FTB).

Cette décision porte le nombre total de personnes sur la liste de l'UE à 103, et les entités à 57.

Le Conseil européen, qui regroupe les États membres, a également annoncé vouloir travailler à la mise en oeuvre rapide d'autres parties de la résolution onusienne, incluant des efforts pour réduire transferts d'argent de Nord-coréens à l'étranger vers leur pays d'origine.

Le président des États-Unis Donald Trump a surpris le monde cette semaine en promettant un déluge de «feu et de colère» sur la Corée du Nord. Pyongyang a répliqué jeudi en détaillant son plan pour tirer quatre missiles près de l'île américaine de Guam.