La police de Londres a accusé mercredi trois femmes, dont une mère et sa fille, de «préparation d'acte terroriste», quelques jours après leur arrestation durant laquelle l'une d'elles a été blessée.

Ces accusations font suite l'opération du 27 avril, effectuée dans une maison du nord-ouest de Londres, et durant laquelle Khawla Barghouthi, 20 ans avait été arrêtée et Rizlaine Boular, 21 ans, avait été blessée par balle.

La mère de cette dernière, Mina Dich, 43 ans, avait été arrêtée la même nuit dans le Kent, dans le sud-est de l'Angleterre.

Les trois femmes doivent être déférées jeudi devant un juge.

La police a été autorisée à détenir les femmes pour un interrogatoire prolongé. Elles ont été inculpées mercredi «pour préparation d'acte terroriste et préméditation de meurtre», selon Scotland Yard, qui n'a pas révélé les détails de leurs projets.

Les fonctionnaires de l'antiterrorisme les surveillaient avant l'assaut, avait indiqué la police au moment des arrestations.

Sept autre personnes arrêtées durant l'opération ont été remises en liberté, dont trois femmes âgées de 18-19 ans.

Le niveau d'alerte antiterroriste en Grande-Bretagne est classé «élevé» depuis août 2014, signifiant qu'une attaque est jugée hautement probable.

L'opération du 27 avril au nord-ouest de Londres est intervenue quelques heures après l'arrestation près du Parlement de Khalid Mohammed Omar Ali, un homme de 27 ans trouvé en possession de trois couteaux. Il a été inculpé mercredi pour «préparation d'actes terroristes», entre autres chefs d'accusation, selon la police.

Son arrestation s'est déroulée un mois après l'attentat du 22 mars, lors duquel un homme avait foncé dans la foule avec son véhicule sur le pont qui enjambe la Tamise face à Big Ben, avant de poignarder mortellement un policier devant le Parlement, faisant cinq morts.

L'assaillant, Khalid Masood, un citoyen britannique converti à l'islam, avait lui-même été tué par balle par un policier.