Quatre personnes soupçonnées d'être liées à des projets d'attentats en Belgique et d'avoir voulu recruter des volontaires pour partir combattre en Syrie et en Libye ont été inculpées de «participation aux activités d'un groupe terroriste», a indiqué mercredi soir le parquet belge.

Ce dossier de terrorisme n'a, à ce stade, aucun lien avec l'enquête sur les attentats du 22 mars à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem et à la station de métro Maelbeek (32 morts et 340 blessés), a souligné le parquet dans un communiqué.

«Nous avons trouvé des traces de plans pour une attaque en Belgique», a déclaré à l'AFP le porte-parole du parquet, Eric Van der Sypt.

Selon un communiqué du parquet fédéral, ces quatre personnes - interpellées en Flandre et dont trois ont été ensuite relâchées - sont «suspectées d'avoir voulu recruter des personnes pour qu'elles se rendent en zone de conflit en Syrie ou en Libye».

«Certaines d'entre elles avaient l'intention de partir elles-mêmes et de rejoindre le groupe terroriste État islamique (EI)», a expliqué le communiqué.

Selon le parquet, qui se base sur les résultats préliminaires de l'enquête, «il s'avère qu'il y aurait eu des projets d'attentats en Belgique». Le parquet n'a pas voulu détailler ces projets.

Après avoir été auditionnées, l'une des personnes interpellées a été placée sous mandat d'arrêt et une autre sous bracelet électronique, a précisé le parquet.

Les deux autres suspects ont été remis en liberté conditionnelle.

Ces interpellations sont survenues à la suite de huit mandats de perquisitions notamment à Ternat, Borgerhout et Anvers (nord de la Belgique), situées en Flandre.

Ni arme, ni explosif n'ont été retrouvés au cours des perquisitions, selon le parquet qui s'est refusé à tout autre précision.