Un homme de 31 ans a été arrêté mardi à Londres, soupçonné d'être impliqué dans la préparation d'actes terroristes, a annoncé mercredi la police londonienne dans un communiqué.

L'homme est soupçonné d'être «impliqué dans la commission, la préparation ou l'instigation d'actes de terrorisme», a ajouté Scotland Yard, précisant qu'il avait été arrêté en fin d'après-midi dans le sud de Londres et placé en détention dans un poste de police du centre de la ville.

Dans son communiqué, Scotland Yard indique que l'arrestation «est liée au milieu terroriste extrémiste».

Interrogé, un porte-parole a toutefois refusé de préciser les circonstances de l'arrestation ainsi que les faits reprochés à cet homme.

Une perquisition était en cours mercredi à un domicile du sud de Londres.

Depuis août 2014, le niveau de menace terroriste a été porté à 4 sur une échelle de 5 en Grande-Bretagne, signifiant qu'un attentat est considéré «hautement probable».

Fin novembre, le premier ministre David Cameron avait indiqué que sept attentats avaient été déjoués au cours des 12 derniers mois dans le pays. Selon le ministère britannique de l'Intérieur, 315 personnes ont été arrêtées au Royaume-Uni pour des accusations liées au terrorisme entre septembre 2014 et septembre 2015.

Deux arrestations de la police antiterroriste en Australie

SYDNEY - Deux hommes soupçonnés de planifier des attaques, en particulier contre une base navale, ont été arrêtés et inculpés mercredi lors d'une opération antiterroriste à Sydney, a annoncé la police.

Ces interpellations surviennent quelques semaines après l'inculpation de cinq personnes accusées d'avoir voulu attaquer un bâtiment gouvernemental.

Abdullah Salihy, 24 ans a été inculpé par la justice pour falsification de documents vraisemblablement destinés à faciliter un attentat terroriste. Mohammad Almaouie, 20 ans, l'a lui été pour complot «en vue de commettre un acte préparatoire à une attaque terroriste».

Tous deux ont été placés en détention provisoire.

Ces arrestations ont été menées dans le cadre de l'opération Appleby, qui vise les personnes soupçonnées d'être impliquées dans des actes terroristes en Australie, le financement d'organisations terroristes et les personnes se rendant en Syrie et en Irak.

Depuis le lancement d'Appleby voici un an, 11 personnes ont été inculpées de chefs liés au terrorisme.

Les autorités redoutent des attaques d'individus isolés inspirés par des organisations telles que le groupe État islamique (EI).

L'opération menée mercredi découle de l'arrestation fin 2014 de 15 personnes soupçonnées d'avoir voulu décapiter quelqu'un au hasard, a dit la commissaire adjointe de l'État de Nouvelle-Galles du Sud Catherine Burn.

«Je dois souligner que les raids d'aujourd'hui ont trait aux événements de l'année dernière, aux documents et autres matériaux saisis».

Les enquêteurs n'ont pas mis au jour de projet spécifique mais estiment que la base navale de Garden Island, à Sydney, figurait parmi les cibles.

«Ils ont mentionné plusieurs sites. La base navale de Woolloomooloo est l'un d'eux», a-t-elle ajouté.

«Ces personnes ont commencé à faire des préparatifs pour commettre un acte terroriste», a-t-elle encore dit.

La police concentre ses investigations sur un groupe d'une vingtaine d'hommes soupçonnés de vouloir commettre un acte terroriste sur le sol australien.

L'Australie a renforcé son état d'alerte antiterroriste il y a plus d'un an, a adopté une nouvelle législation pour renforcer la sécurité et a mené une série d'opérations antiterroristes.

D'après le gouvernement, six projets d'attentats ont été déjoués au cours de l'année écoulée mais d'autres n'ont pu l'être, dont le meurtre d'un employé de la police en octobre.