La famille royale britannique a fait une apparition publique mercredi pour la traditionnelle messe de Noël, mais c'est peut-être l'absence du petit prince qui a été le plus remarquée.

Alors que l'an dernier, le prince Harry était en Afghanistan et que le prince William passait Noël avec sa belle-famille, les quatre générations de la famille royale se sont montrées cette année au vaste domaine royal de Sandringham à Norfolk.

Vêtue d'un manteau orange et d'un chapeau de fourrure noire, la reine Elizabeth II est arrivée à l'église St-Mary Magdalene accompagnée de sa petite-fille Zara Phillips, enceinte de son premier enfant.

Plusieurs curieux rassemblés près de l'église espéraient voir le prince George, le plus jeune membre de la famille royale.

Ses parents, le prince William et sa femme Kate, sont arrivés main dans la main, mais sans le bébé.

William a affirmé qu'ils avaient passé une très belle matinée en famille et qu'il avait hâte à l'an prochain pour que son fils puisse mieux apprécier Noël.

Dans son traditionnel message de Noël pré-enregistré, la reine a souligné l'importance de la famille.

«Avec tant de distractions, il est facile d'oublier de prendre une pause et de dresser le bilan», a-t-elle dit dans le message enregistré le mois dernier au palais de Buckingham.

Assise à une table ornée de photos de membres de sa famille immédiate, la reine, âgée de 87 ans, s'est attardée sur certains événements marquants de l'année, du 60e anniversaire de son couronnement à la naissance du prince George.

La naissance d'un bébé «donne à tous la chance de contempler l'avenir avec une joie et un espoir renouvelés», a-t-elle dit.

Elizabeth II a aussi abordé le rôle du Commonwealth et mentionné sa hâte de voir les jeux du Commonwealth à Glasgow l'an prochain.

Le premier message de Noël de la famille royale a eu lieu en 1932 à la radio par le roi George V. La reine Elizabeth II a pour sa part diffusé son premier message à la radio en 1952, et à la télévision en 1957. Elle rédige elle-même ce discours, ce qui représente une des rares occasions d'entendre son opinion sans consultation du gouvernement.