Un tireur a été abattu, lundi, par la police islandaise, devenant ainsi le premier suspect à tomber sous les balles de policiers armés de l'histoire récente de la petite nation nordique.

L'Islande ne compte que 320 000 habitants et a un taux de criminalité très bas. Les crimes impliquant des armes y sont rares et les membres de ses forces de l'ordre régulières ne sont pas armés.

Le commissaire de la police nationale, Haraldur Johannessen, a affirmé que l'incident survenu lundi était sans précédent.

Selon les autorités, des agents se sont rendus à un appartement d'Arbaer, en banlieue de Reykjavik, tôt lundi matin après qu'un homme se trouvant à l'intérieur eut tiré des coups de feu. Deux policiers, qui ne portaient pas d'arme, ont été blessés en tentant de pénétrer dans le logement du tireur.

Des témoins ont raconté aux médias locaux qu'une bombe fumigène avait été lancée dans l'appartement par une fenêtre brisée. Une unité spéciale de la police est ensuite entrée et a ouvert le feu sur l'occupant. Ce dernier a été emmené d'urgence à l'hôpital où il est plus tard décédé. Personne d'autre n'a été blessé.

Les motifs de l'individu, dont l'identité n'a pas été divulguée, demeurent nébuleux. D'après la télévision nationale islandaise, le tireur était un homme dans la cinquantaine et avait déjà proféré des menaces contre ses voisins.

Les fusils de chasse et les armes de poing sont interdits en Islande. Plusieurs Islandais croient que cela explique en partie pourquoi la criminalité armée est si peu fréquente dans le pays.