Le chef du gouvernement italien, Mario Monti, a remis sa démission au président vendredi, ouvrant la voie à des élections nationales.

Le président italien, Giorgio Napolitano, a accepté sa démission vendredi soir. Il a demandé à M. Monti de rester à la tête du gouvernement intérimaire jusqu'aux élections, qui devraient avoir lieu en février.

Mario Monti a ainsi respecté sa promesse de démissionner dès que le Parlement donnerait son approbation finale à la loi sur le budget.

Dans ce qui a été sa dernière intervention publique en tant que chef du gouvernement, M. Monti a déclaré vendredi devant des diplomates à Rome que son gouvernement de technocrates, mis sur pied il y a 13 mois, avait fait de l'Italie un pays «plus digne de confiance».

Il a cité des réformes structurelles, dont des mesures visant à améliorer la concurrence et à libéraliser les services, ainsi que la loi anticorruption approuvée récemment.