La police a ouvert mardi une enquête pour «meurtre» après la découverte, le jour de l'An, du cadavre d'une femme sur la propriété de Sandringham (est de l'Angleterre) où la famille royale passe traditionnellement les fêtes de Noël.

La police a été alertée dimanche peu après 16H GMT (11h, heure de Montréal) par un promeneur dont le chien avait trouvé le corps dans un bois situé à environ 1,6 km de l'entrée principale du château de Sandringham, dans le domaine royal de 8000 hectares.

Au cours d'une conférence de presse, l'inspecteur Jes Fry a indiqué que cela était considéré comme un meurtre, ajoutant que la police recherchait d'éventuels liens avec des personnes portées disparues ou des affaires non résolues au Royaume-Uni.

«Les éléments réunis évoquent un meurtre et nous examinons les rapports portant sur des personnes disparues et d'anciennes affaires non résolues, à la fois localement et au plan national», a-t-il dit.

Selon la police, la femme était une jeune adulte et son corps est resté sur les lieux entre un et quatre mois.

Des experts de la police scientifique procédaient mardi à un examen minutieux de la zone et une autopsie devait avoir lieu.

C'est dans cette résidence de Sandringham, à une centaine de kilomètres de Cambridge, que la famille royale a passé Noël. Le prince Philip, mari de la reine Élisabeth, hospitalisé pendant plusieurs jours après une alerte cardiaque le 23 décembre, a rejoint le domaine le 27 décembre et s'y trouve depuis, avec la reine.

La reine apprécie particulièrement Sandringham, que son grand-père George V appelait «cher vieux Sandringham,» ajoutant que c'était l'endroit qu'il «préférait au monde».

La reine passe souvent les fêtes de Noël sur le domaine, dont la moitié est loué à des fermiers et le reste boisé.

Le Palais de Buckingham s'est refusé à tout commentaire.