Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi à Barack Obama et Dilma Rousseff que le retour de la croissance et la stabilité financière seraient au coeur du sommet du G20 de Cannes (Sud de la France), en novembre, selon un communiqué de l'Élysée.

M. Sarkozy, qui est également, en 2011, président en exercice du G20, forum des principales économies développées et émergentes, a eu des entretiens bilatéraux avec ses homologues américain M. Obama et brésilien Mme Rousseff en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui s'est ouverte mercredi.

Selon le communiqué de la présidence française, les discussions tant avec le président américain qu'avec la présidente brésilienne ont porté «sur la situation économique mondiale et la présidence de la dette».

«Le président de la République a réaffirmé la volonté de la France de mettre en oeuvre, dans tous ses éléments, l'accord du 21 juillet dernier (lors d'un sommet de la zone euro à Bruxelles), qui doit permettre de soutenir le programme d'ajustement grec et doter la zone euro d'instruments renforcés pour lutter contre la crise», indique le communiqué.

Selon l'Élysée, «le chef de l'État a indiqué à ses partenaires que la résolution de la crise qui affecte la zone euro doit s'inscrire dans le cadre plus général d'une stratégie de  croissance mondiale qu'il entend promouvoir à l'occasion du Sommet du G20 de Cannes» (3 et 4 novembre).

Ce sommet  «doit aboutir à des solutions concrètes», concernant notamment le «retour à la croissance» et «la stabilité financière», deux questions qui seront «au coeur des débats» à Cannes.

Une source proche du président Sarkozy a précisé à la presse que le G20 était «une occasion extrêmement importante de montrer qu'il y a une stratégie globale pour traiter la question» de la crise de la dette et que «ça suppose à la fois le soutien des pays émergents et des stratégies crédibles orientées vers la croissance de la part des pays développés».

Interrogé sur la possible mise en place de «politiques de relance», cette même source a affirmé que Paris ne pensait «pas qu'il faille mettre en place» de telles politiques, car «nous ne sommes pas confrontés au risque d'une récession».