L'étudiant mexicain en chimie, arrêté mardi sur des soupçons de préparation d'une attaque contre une manifestation anti-Journées mondiales de la Jeunesse à Madrid, a plaidé la «blague» et a été laissé en liberté conditionnelle jeudi, a indiqué la justice espagnole.

Le juge a ordonné la remise en liberté de José Alvano Pérez Bautista avec «l'obligation de se présenter tous les jours, matin et soir, au commissariat de police dont dépend son domicile», selon le jugement de l'Audience nationale, principale instance judiciaire du pays.

Selon le texte, José Alvano Pérez Bautista, un étudiant mexicain de 24 ans, a reconnu qu'il avait écrit des messages menaçants sur le forum du quotidien internet La Voz Libre mais a assuré qu'il s'agissait d'une «blague».

«Ceci est ma lutte, tuer les pédés et toute aberration anti-humaine durant les manifestations contre l'église catholique», avait-il écrit selon le jugement.

«Je travaille pour une importante entreprise pharmaceutique de Madrid et je peux me procurer assez de substances dangereuses pour bloquer les protestations anti-pape».

Une source judiciaire avait précisé mercredi que l'étudiant était «un volontaire des JMJ», précisant qu'il résidait en Espagne avec un visa d'étudiant.

La police espagnole avait annoncé mardi avoir arrêté un homme qui «préparait un attentat contre les manifestants opposés à la visite» du pape et aux JMJ, en utilisant «des gaz asphyxiants et d'autres substances chimiques», précisant qu'il était étudiant en chimie.

Quelque 30 000 volontaires participent à l'organisation de ces journées qui espèrent accueillir plus d'un million de personnes.