Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, est l'élu le plus riche du pays, avec 40,89 millions d'euros (environ 55 millions$ CAN) déclarés au fisc pour l'année 2009, selon les déclarations de revenus rendues publiques lundi.

L'année précédente, le magnat des médias avait déclaré 23,05 millions d'euros (32 millions$ CAN).

Pour la première fois, le chef du gouvernement déclare dans la case réservée à l'état-civil «séparé», après la procédure de divorce entamée en 2009 avec son épouse, Veronica Lario, qui lui reproche des aventures extra-conjugales.

Parmi les chefs de partis politiques italiens, le deuxième sur la liste derrière Silvio Berlusconi, après un trou sidéral de plus de 40 millions d'euros, est son ex-allié et désormais rival Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés, avec 186 563 euros, suivi de Francesco Rutelli, chef des centristes de l'API avec environ 182 000 euros.

Côté opposition, l'ex-magistrat Antonio Di Pietro, chef de l'Italie des valeurs (IDV), a déclaré environ 177 000 euros. Pier Luigi Bersani, chef du Parti démocrate (PD, principal parti d'opposition), a déclaré environ 137 000 euros.

Les deux députés qui sont aussi les avocats de M. Berlusconi déclarent des revenus conséquents: 1,3 million d'euros pour Me Niccolo Ghedini et 530.000 euros pour Piero Longo.

Selon le classement annuel du magazine américain Forbes publié début mars, Silvio Berlusconi constitue la troisième fortune d'Italie (7,8 milliards de dollars), derrière Michele Ferrero, patron de Nutella, en tête du classement (18 milliards de dollars), et Leonardo Del Vecchio, patron de Luxottica (11 milliards de dollars).