Des étudiants dénonçant des coupes aux budgets universitaires ont affronté des policiers antiémeute, mardi au centre de Rome.

Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes et des véhicules pour boucler une grande partie du centre historique de Rome pour empêcher les milliers de manifestants d'atteindre le Parlement. Aucune blessure n'a été rapportée et des manifestations moins violentes ont eu lieu ailleurs au pays.

La démonstration s'est déroulée quelques heures avant que les parlementaires n'approuvent une loi controversée qui, selon plusieurs étudiants et professeurs, accorde au secteur privé une place trop grande dans le système universitaire public et laissera vacants des postes d'enseignants en raison de coupes budgétaires.

La manifestation a brièvement tourné à la violence quand les quelque 3000 étudiants ont débordé sur la principale artère du centre historique, lançant des oeufs, des tomates et des bombes fumigènes aux policiers.

Les manifestants ont aussi tenté de renverser une camionnette de la police avant d'être chassés par les policiers.

De nombreuses artères du secteur ont été bloquées par la forte présence policière. Le transport ferroviaire a aussi été touché quand les étudiants ont occupé plusieurs voies de la principale gare de Rome.

Des manifestations similaires se sont déroulées dans d'autres villes d'Italie, notamment Milan, Turin, Naples, Venise, Palerme et Bari.