Les 12 raffineries françaises vont reprendre le travail à l'issue d'une grève contre la réforme des retraites qui a failli paralyser le pays, selon des journalistes de l'AFP et des sources syndicales, après le vote de levée du mouvement vendredi dans les derniers sites à l'arrêt.

Les salariés des raffineries Total de Donges, Feyzin et Grandpuits ont voté vendredi après-midi pour la reprise du travail, dans la foulée de levée des mots d'ordre de grève dans les autres sites français qui ont été bloqués entre 10 et 15 jours.

Par ailleurs, les salariés ont voté le déblocage des terminaux pétroliers de Fos-Lavéra, près de Marseille. Ce mouvement, lancé contre une réorganisation du port et aussi lié à la contestation de la réforme des retraites, durait depuis 33 jours, empêchant toute activité dans six raffineries du sud de la France privées de pétrole brut.

Ces reprises successives marquent la fin du mouvement de contestation contre le projet phare de la fin du mandat du président Nicolas Sarkozy, au lendemain de manifestations plus clairsemées qu'auparavant et après l'adoption définitive de la réforme par le Parlement mercredi.