La canicule, qui sévit en Russie depuis début juillet et entraîne de gigantesques incendies jusque dans la région de Moscou, est la pire «en 1 000 ans» et depuis la fondation du pays, a affirmé lundi le directeur des services météorologiques russes.

«Ni nous, ni nos ancêtres n'ont été témoins d'un tel phénomène en 1 000 ans, depuis la fondation de notre pays», a déclaré ce responsable, Alexandre Frolov, dans des propos retransmis à la télévision publique.

«C'est un phénomène unique qui ne trouve pas d'antécédent dans les archives», a-t-il ajouté.

Les services météorologiques ont déjà annoncé que la canicule qui frappe la partie occidentale de la Russie depuis début juillet battait tous les records, tant en températures qu'en durée, depuis l'ouverture des registres d'observations de la Russie moderne il y a 130 ans.

Après un record établi à 38,2 degrés Celsius à Moscou le 29 juillet, c'est l'ancienne capitale impériale Saint-Pétersbourg (nord-ouest) qui a enregistré un record absolu de température samedi dernier avec 37,1 degrés, selon les services météorologiques.

Les incendies de forêt qui font rage depuis la fin juillet ravagent toujours près de 200.000 hectares dans le pays et ont fait 52 morts, selon un bilan officiel.