Vladimir Poutine a accueilli un léopard persan, l'exhortant personnellement à entrer dans son enclos dans une réserve naturelle près de Sotchi (sud), dernier épisode en date du premier ministre russe au côté d'un animal sauvage, selon des images lundi de télévisions russes.

M. Poutine, qui avait été filmé la semaine dernière en train de passer un collier à un ours polaire dans le Grand Nord, a cette fois ouvert la porte d'une cage pour permettre au félin de rentrer dans son habitat, dans un centre de réhabilitation.

Il s'agit de l'une des deux femelles offertes par l'Iran en échange de deux tigres de l'Amour (Sibérie), cadeaux entrant dans le cadre de la diplomatie des «animaux» entre la République islamique et l'un de ses principaux alliés.

La réintroduction du léopard persan en Russie, d'où il a disparu dans les années 1950, a été décidée en marge de la préparation des jeux Olympiques d'hiver qui doivent avoir lieu en 2014 à Sotchi sur la mer Noire.

La Russie espère ainsi que les deux femelles auront des petits avec deux léopards mâles importés du Turkménistan pour permettre une renaissance de l'espèce aujourd'hui en voie de disparition dans le Caucase russe.

Vladimir Poutine, arborant ses lunettes de soleil, a été filmé par les télévisions au volant de sa jeep dans cette réserve naturelle près de Sotchi, puis au côté du félin.

«N'aie pas peur, marche un peu», a dit le premier ministre au félin, pour le faire entrer dans sa cage. Après une hésitation, le léopard a avancé en gratifiant l'assistance d'un puissant rugissement.

«Partons, laissons-la, nous n'allons pas la déranger», a dit M. Poutine à ses collaborateurs.

La deuxième femelle léopard qui est en quarantaine parce que malade, a également reçu la visite du premier ministre russe, a indiqué une télévision.

La Russie, critiquée par de nombreux écologistes, cherche à améliorer son image, en tentant notamment de réintroduire ce type de félins avant les jeux d'hiver de Sotchi.

Les télévisions russes ont montré la semaine dernière M. Poutine aidant des scientifiques à effectuer des prélèvements sur un ours polaire endormi dans la région de l'Arctique.