Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, en convalescence dans sa villa d'Arcore près de Milan, a assuré dimanche par téléphone à des partisans réunis pour une manifestation de solidarité en sa faveur qu'il «irait de l'avant pour le bien du pays», selon les médias.
«J'irai de l'avant pour le bien du pays», a fait savoir Silvio Berlusconi dans un entretien téléphonique avec un de ses alliés qui participait avec un millier de ses partisans à une manifestation de solidarité à Vérone. Le maire de cette ville du nord de l'Italie est membre de la Ligue du Nord, allié clé de M. Berlusconi dans sa coalition de centre droit.
«Je suis ému et je remercie Vérone d'avoir été la première à organiser une manifestation de solidarité», a-t-il ajouté, dans des propos rapportés par Aldo Brancher, un membre de son gouvernement, à l'agence Ansa.
«L'amour vaincra toujours l'envie et la haine», a-t-il poursuivi, une phrase devenue sa nouvelle devise ainsi que celle de ses partisans, qui le clamaient sur une banderole au cours de la manifestation.
«Ceci est le message que nous portons dans toute l'Italie», a souligné M. Berlusconi, en accompagnant son appel à l'«amour» d'un conseil à ses adeptes.
«Sous l'arbre de Noël, offrez une carte de membre du Pdl (Peuple de la liberté, sa formation)», a-t-il proposé.
A la fin de la manifestation, les participants ont entonné l'hymne de la campagne électorale de Silvio Berlusconi en 2008, intitulé «Heureusement que Silvio existe».
M. Berlusconi souffre d'une fracture du nez et a eu deux dents cassées après avoir reçu au visage, à la fin d'un meeting politique dimanche dernier, une reproduction miniature de la cathédrale de Milan lancée par un homme soigné depuis dix ans pour des troubles mentaux. Ce dernier a été aussitôt emprisonné.
Le chef du gouvernement a passé quatre nuits à l'hôpital en raison de douleurs persistantes avant de sortir jeudi. Ses médecins lui ont recommandé 15 jours de convalescence, sans participation à des événements publics y compris le conseil des ministres.