La Tour Eiffel et les parcs de Paris étaient fermés jeudi en raison de chutes de neige, qui ont entraîné des difficultés de circulation dans la capitale, aggravées par une grève dans les trains de banlieue.

Météo-France a émis jeudi après-midi une alerte «orange», invitant à une vigilance particulière, pour 61 des 96 départements de France métropolitaine en raison des chutes de neige (de 2 à 5 cm au sol) et des pluies verglaçantes. La fin de cet épisode neigeux, qualifié de «significatif et durable», ne devrait pas intervenir avant samedi matin, précise l'organisme de prévisions météo.

La neige a provoqué dans la journée des retards dans les deux grands aéroports parisiens. La Direction générale de l'aviation civile faisait état, jeudi à 17h00 de retards de deux heures en moyenne à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (nord de Paris), et d'une heure en moyenne à Orly (sud de la capitale).

La DGAC a également demandé aux compagnies aériennes de réduire de 30% le nombre de vols prévus pour vendredi matin.

De la neige et des pluies verglaçantes sont tombées sur tout le nord de la France mais les principales difficultés de circulation ont touché la région parisienne, avec de très nombreux bouchons et ralentissements, selon le centre d'information routière.

Ces intempéries coïncident avec une grève qui dure depuis sept jours sur la ligne À du RER, la plus grosse ligne de transport en commun urbain en France, qui traverse d'ouest en est l'agglomération de la capitale française et dessert notamment le parc d'attraction Disneyland Paris.

La ligne A, qui transporte chaque jour un million de personnes, a connu pour la huitième journée consécutive une forte perturbation jeudi, avec un train sur deux aux heures de pointe et un trafic nul aux heures creuses, selon la Régie des transports parisiens.

Malgré le préavis de grève déposé par plusieurs syndicats pour jeudi, le trafic était normal sur les autres lignes de RER et dans le métro, tandis que la circulation des autobus était perturbée en raison de la neige, selon cette source.

Les conducteurs du RER À revendiquent une prime, comprise entre 120 et 150 euros par mois. Les syndicats justifient cette revendication par les efforts supplémentaires demandés aux 550 conducteurs depuis une augmentation de l'offre de RER en 2008.