L'épouse de Silvio Berlusconi, Veronica Lario, s'est plainte jeudi dans une déclaration à la presse qu'on «salisse sa personne» depuis qu'elle a annoncé début mai qu'elle entendait divorcer du président du conseil italien après 19 ans de mariage.

«Au cours des dernières semaines, j'ai assisté en silence, sans réagir médiatiquement, alors qu'on salissait brutalement ma personne, ma dignité et mon histoire conjugale», écrit la Première dame d'Italie dans un communiqué adressé au Corriere della Sera, le principal quotidien italien.«Ce qui est certain, c'est que n'ont même pas été effleurées ni la vérité des rapports entre moi et mon mari ni les raisons qui m'ont contraintes à devoir recourir à la presse pour communiquer avec lui», ajoute-t-elle dans ce bref communiqué publié en une par le journal.

«Ce qui est certain, c'est que je l'ai toujours aimé et que j'ai construit ma vie en fonction de mon mariage et de ma famille», conclut-elle de façon sibylline.

Cette dernière phrase semble être une réponse aux récentes attaques de la presse de droite italienne lui prêtant une aventure avec un responsable des services de sécurité veillant sur son domicile privé.

Veronica Lario, 52 ans, a été vivement attaquée dans les médias appartenant au groupe de presse de son mari depuis qu'elle a annoncé vouloir divorcer en raison de la participation de son époux à l'anniversaire de Noemi, une jolie blonde de 18 ans, qui a dit appeler le chef du gouvernement «papounet».

Selon son entourage, elle aurait affirmé ne «pas pouvoir rester aux côtés d'un homme qui fréquente des mineures», des accusations démenties avec force par M. Berlusconi.