Le président géorgien Mikhaïl Saakashvili a accepté dimanche de rencontrer les responsables de l'opposition ce lundi après-midi, ce qui pourrait mettre fin aux manifestations qui paralysent la capitale Tbilissi depuis plus d'un mois.

La réunion intervient après les violents affrontements de mercredi entre policiers et manifestants, qui ont fait des dizaines de blessés parmi les protestataires, devant le Parlement, menaçant de plonger le pays dans la violence. Au moins 10.000 personnes se réunissent chaque jour pacifiquement depuis le 9 avril, réclamant la démission du président géorgien, accusé de ne pas avoir tenu ses promesses et d'avoir provoqué la guerre avec la Russie en août dernier.

La chef de l'opposition, Nino Burdzhanadze, ancienne présidente du Parlement et autrefois alliée au président Saakashvili, a qualifié la décision de Mikhaïl Saakashvili de «premier succès». Le second mandat du président géorgien arrive à terme en 2013 mais Mikhaïl Saakashvili, qui jouit encore d'un large soutien dans l'opinion, refuse de démissionner avant.

Vendredi soir, pour la première fois, opposition et gouvernement s'étaient rencontrés pour tenter de se mettre d'accord sur les modalités d'une rencontre. Mais les discussions s'étaient achevées sans accord.