Le trafic aérien devait être interrompu en région parisienne de lundi soir à mardi matin en raison d'une forte tempête attendue lundi en fin de journée sur la moitié nord de la France, a annoncé la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).

Le trafic aérien devait être interrompu de lundi 20H00 (14 h HNE) jusqu'à mardi 10H00 (4 h HNE), et connaître de très fortes perturbations dès 18H00 (12 h HNE) lundi, a précisé la DGAC.

Tous les vols qui devaient atterrir ou décoller de région parisienne et notamment des aéroports de Roissy, d'Orly et du Bourget entre lundi soir et mardi matin sont annulés, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la DGAC. Il a demandé aux passagers de ne pas se rendre dans les aéroports et de prendre contact avec leur compagnie.

Une forte tempête, moins intense que celle du 24 janvier mais «plus durable et plus étendue», devait toucher lundi en fin de journée une grande moitié nord de la France, selon l'institut de prévisions Météo France.

Météo France recommande de limiter les déplacements, de prendre garde aux chutes d'arbres, de ne pas intervenir sur les toitures et de ne s'engager en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée ou à proximité d'un cours d'eau.

Des vents violents sont attendus à partir de 18H00 (12 h HNE), en Basse-Normandie, Bretagne, Haute-Normandie, Ile-de-France, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes, en Gironde, dans les Landes et dans l'Oise.

Sur la façade atlantique, les rafales de vent atteindront 100 à 140 km/h, et à l'intérieur des terres 100 à 120 km/h.

La tempête s'évacuera par la Belgique dans la journée de mardi.

De très fortes vagues sont attendues dans le Golfe de Gascogne (sud-ouest), et compte tenu des forts coefficients de marée, des inondations pourraient se produire sur les côtes.

Toutefois, «sur le sud-ouest, cet épisode de vent fort n'atteindra pas les intensités observées lors de la tempête du 24 janvier», estime Météo France.

La tempête Klaus qui avait traversé ce jour-là le sud-ouest avait fait 11 morts, dont 4 personnes par intoxication au monoxyde de carbone.

La forêt a payé un lourd tribut, avec 300.000 hectares touchés, principalement dans les Landes, sur un million d'hectares de forêt cultivée.

Klaus va coûter entre 1 et 1,4 milliard d'euros aux assureurs.