Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué mardi ne pas connaître le groupe qui a revendiqué auprès de l'AFP la pose de cinq explosifs dans le magasin Printemps à Paris, affirmant qu'il faudrait «un peu de temps» pour déterminer les auteurs de cet acte.

Interrogé pour savoir si le ministère connaissait le «Front révolutionnaire afghan» qui a revendiqué la pose de ces explosifs en exigeant le retrait des soldats français d'Afghanistan, le porte-parole du Quai d'Orsay Eric Chevallier a répondu: «non».

«Il faudra attendre un peu de temps» pour déterminer quels sont les auteurs de cet acte, a-t-il dit lors d'un point de presse.

«Nous n'avons aucun élément permettant de confirmer la réalité de cette revendication», a-t-il ajouté.

Cinq bâtons de dynamite ont été découverts sans système de mise à feu mardi dans le grand magasin parisien du Printemps, a annoncé le ministère français de l'Intérieur. Ils ont été trouvés à l'endroit indiqué dans une lettre de revendication reçue par l'AFP mardi matin, signée d'un mystérieux «Front révolutionnaire afghan» exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan avant fin février 2009.