(Washington) Twitter a décidé de suspendre le compte officiel de l’élue républicaine américaine Marjorie Taylor Greene, qui avait parlé d’un « Jour trans de la vengeance » après la tuerie qui fait six morts dans une école de Nashville, aux États-Unis.

Marjorie Taylor Greene, membre de la Chambre des représentants et élue de l’aile la plus dure de la droite américaine, a publié mardi sur son compte personnel une capture d’écran de la nouvelle, disant que certaines publications de son compte officiel avaient été suspendues pour avoir violé les règles de Twitter.

« Mon compte officiel du Congrès a été suspendu pendant sept jours pour avoir présenté le projet d’action violente du mouvement Antifa pour le  ‘Jour trans de la vengeance’. Au lendemain de la tuerie de masse d’enfants par un tireur trans », a tweeté l’élue républicaine de l’État de Géorgie, critique des droits des transgenres.

La responsable de la sécurité de Twitter Ella Irwin a déclaré qu’elle devait « balayer » la plateforme afin de faire disparaître plus de 5000 tweets et retweets de la publication.

« Nous ne soutenons pas les tweets qui incitent à la violence, quels qu’en soient les auteurs », a-t-elle déclaré sur Twitter.

« » Vengeance’ne signifie pas manifestation pacifique. Organiser ou soutenir des manifestations pacifiques, c’est d’accord », a-t-elle ajouté.

Le message « été retransmis par un grand nombre d’utilisateurs de notre réseau hier et je suis sûre que cela est dû à une sensibilité accrue au langage en raison des évènements tragiques de Nashville », a déclaré Ella Irwin.

Six personnes, trois enfants et trois adultes ont été tuées lundi dans une école de Nashville. L’auteur de la tuerie abattu pendant l’attaque, Audrey Hale, a été identifié par la police comme une femme qui utilisait des pronoms masculins sur les réseaux sociaux.

Le compte Twitter de Marjorie Taylor Greene avait déjà été suspendu pour des tweets sur les vaccins qui contrevenaient aux règles du réseau social en matière de désinformation sur la COVID-19, et pour de fausses affirmations relatives à la fraude électorale.