(Washington) Un adolescent est mort lundi et deux autres sont grièvement blessés après avoir été touchés par des tirs devant une école secondaire, a indiqué la police,  et des « suspects potentiels » ont été arrêtés.

La fusillade a eu lieu à 14 h 48 locale devant le East High School situé à Des Moines, en Iowa, selon un communiqué transmis à l’AFP par le sergent Paul Parizek, porte-parole de la police locale.

Trois adolescents blessés par les tirs ont été découverts sur place par les forces de l’ordre et ont été hospitalisés. L’une des victimes est décédée des suites de ses blessures, les deux autres continuent de recevoir des soins, a affirmé la police.  

« Les coups de feu semblent avoir été tirés depuis un véhicule qui passait », ajoute le communiqué.  

La police a indiqué avoir arrêté de « potentiels suspects » sans avoir pour l’instant procédé à des inculpations.

PHOTO ZACH BOYDEN-HOLMES, THE DES MOINES REGISTER VIA AP

L’école secondaire, un temps confiné après la fusillade, a rouvert ses portes et les élèves ont pu quitter le périmètre, a indiqué sur Twitter le département des écoles publiques de la ville.

Les fusillades faisant de nombreuses victimes restent un fléau récurrent aux États-Unis, dans les établissements scolaires, les supermarchés ou sur les lieux de travail notamment.

Début février, un élève avait été abattu et un autre blessé devant une école du Minnesota. Et le 30 novembre, un écolier de 15 ans avait ciblé ses camarades d’école au hasard, faisant quatre morts et six blessés.

En 2018, une tuerie dans une école de Parkland, en Floride, quand un ancien élève avait fait feu avec un fusil semi-automatique AR-15, tuant 17 personnes et en blessant une quinzaine d’autres le jour de la Saint-Valentin, avait provoqué une onde de choc dans le pays et relancé les manifestations demandant un contrôle plus strict des ventes d’armes à feu.

Mais les blocages au Congrès, sous l’influence du lobby des armes, rendent improbable toute avancée majeure sur le sujet malgré les appels de responsables politiques, le président Joe Biden inclus, à durcir les règles sur leur circulation.