(Washington) La Chambre américaine des représentants a voté mardi pour prolonger jusqu’au 11 mars le budget de l’État et repousser, une fois encore, la menace d’une paralysie des services fédéraux.

Adopté avec de nombreuses voix républicaines, ce texte proposé par les démocrates prend désormais la route du Sénat où il devra être voté pour être promulgué par le président Biden.

Les deux partis au Congrès n’arrivent pour l’instant pas à s’accorder pour adopter un budget définitif pour l’année fiscale de 2022. Ils sont contraints à la place de prolonger, chaque fois pour un mois ou deux, le budget actuel, adopté sous la présidence de Donald Trump.  

En plus de priver certains programmes sociaux de fonds, cela ralentit aussi les autres chantiers au Congrès américain et donc le passage des réformes voulues par Joe Biden. Or, le dirigeant cherche à tout prix une victoire pour relancer sa présidence, à quelques mois de législatives cruciales.

Fin septembre, puis mi-décembre, le Congrès avait ainsi multiplié les tractations pour éviter in extremis la menace d’une paralysie de l’État fédéral, surnommée « shutdown ». Le dernier budget adopté expire le 18 février, dans 10 jours.

Un assèchement soudain des finances des services fédéraux forcerait des centaines de milliers d’employés au chômage technique. Malgré les fortes divisions partisanes, la plupart des élus des deux camps ne veulent pas de cette situation très impopulaire.