(Louisville) Le président américain Joe Biden est allé vendredi à la rencontre de sinistrés dans l’État du Colorado, une semaine après de violents incendies qui y ont détruit près d’un millier de maisons.
Le démocrate de 79 ans, qui affiche souvent son empathie, a échangé paroles et gestes d’affection avec des familles et des pompiers à Louisville, réduite à l’état de cendres par le Marshall Fire, le 30 décembre.
« Nous avons tout perdu », a confié un homme à Joe Biden et son épouse Jill Biden.
« Je ne suis même pas habillé correctement parce que c’est tout ce qui me reste », a poursuivi cet homme en montrant son short, alors que la neige a partiellement recouvert les décombres du quartier.
« On a clairement besoin d’aide », a renchéri le fils de l’habitant, qui portait lui aussi un short.
Joe Biden a longuement tenu la main du père, avant de serrer celles d’une dizaine de pompiers.
Une femme a quant à elle demandé à Jill Biden si elle pouvait la prendre dans ses bras, avant de s’exécuter.
« Nous allons nous en sortir », a dit un autre habitant.
Le président américain a ensuite rallié un centre de loisirs où il a confié qu’il n’y avait, selon lui, « rien de plus terrifiant » qu’un incendie.
« Je ne peux pas imaginer ce que c’est que d’être dans ce quartier et de voir des vents souffler jusqu’à 160 km/h et les flammes s’approcher », a-t-il dit, après une saison des incendies particulièrement destructrice aux États-Unis.
« La situation est un signal d’alerte rouge pour notre nation », a-t-il déclaré, en référence aux vents inhabituellement violents et à l’arrivée tardive de la neige qui, combinés, ont créé les conditions d’une « poudrière ».
Aux familles qui lui ont selon lui demandé « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait », il a répondu : « Eh bien, on se réconforte les uns les autres. […] Voilà ce qu’il faut faire, trouver une raison d’être dans ce qu’on a enduré. »