(Bryan) Une personne est morte jeudi et plusieurs ont été blessées, dont quatre grièvement, dans une fusillade dans un magasin d’ameublement au Texas, quelques heures après la présentation par le président Joe Biden d’un plan pour lutter contre la violence par armes à feu aux États-Unis.

Larry Bollin, 27 ans, a été arrêté par la police. Il a été désigné comme le principal suspect de la fusillade et accusé de meurtre, selon un tweet du département de police de Bryan, ville où a eu lieu la fusillade.

M. Bollin était employé chez le fabricant de meubles dans lequel il a ouvert le feu, a déclaré le chef de la police Eric Buske.

« À environ 14 h 30 nous avons été informés d’une fusillade, […] les agents sont intervenus et ont trouvé plusieurs victimes sur place », avait relaté plus tôt devant la presse Jason James, porte-parole de la police de Bryan, ville située entre Houston et Dallas.

« Une personne est décédée sur place », a déclaré M. Buske aux journalistes, et quatre autres victimes ont été transportées à l’hôpital « dans un état critique ».

Le département de police de Bryan a confirmé un total de sept victimes, dont une personne avec une blessure mineure et une autre avec un problème médical distinct « lié à l’incident ».

Le département de la Sécurité publique du Texas a indiqué qu’un officier a été blessé par balle « alors qu’il poursuivait un individu soupçonné d’être impliqué dans la fusillade à Bryan. Il reste dans un état grave mais stable ».  

Il n’était pas clair dans l’immédiat si l’officier faisait partie du décompte du département de police de Bryan.

Ces faits sont intervenus quelques heures après que le président Joe Biden a dévoilé à la Maison-Blanche des mesures ciblées visant à limiter la prolifération des armes à feu aux États-Unis, où les fusillades sont un fléau récurrent.

« La violence par arme à feu dans ce pays est une épidémie, c’est une honte internationale », a fustigé le président Biden, en annonçant depuis la Maison-Blanche six décrets de portée réduite.

Une de ces mesures vise à lutter contre les « armes fantômes », qui sont fabriquées de manière artisanale, parfois avec une imprimante 3D, et n’ont pas de numéro de série.