(Washington) Les autorités sanitaires américaines se sont alarmées mercredi de la forte hausse des cas de COVID-19 dans l’État du Michigan, dans le nord des États-Unis, malgré une campagne de vaccination qui bat son plein dans le pays.

« Nous voyons une hausse importante de nos cas de COVID-19 », a tweeté mercredi la cheffe adjointe du département de la Santé du Michigan, Joneigh Khaldun. « Nos hospitalisations sont en hausse également. Les habitants du Michigan doivent redoubler d’efforts et suivre les mesures pour aider à freiner la propagation du virus », a-t-elle appelé.

Le Michigan est l’État qui connaît actuellement la plus forte hausse des contaminations, proportionnellement à sa population. Certains pointent l’effet de la relâche scolaire du printemps.

Une équipe des Centres de lutte et de prévention contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays, « est sur place pour évaluer (l’ampleur) de poussées (de cas) dans des établissements pénitentiaires », a déclaré la directrice des CDC, Rochelle Walensky, lors d’un point presse mercredi.

« Nous travaillons pour faciliter des tests accrus […] dans le contexte de la pratique du sport chez les jeunes », a-t-elle ajouté, affirmant qu’elle encourage l’État à envoyer ses vaccins anti-COVID-19 vers les régions les plus touchées.

Les CDC travaillent aussi à réaliser davantage d’opérations de séquençage pour « comprendre ce qu’il se passe » vis-à-vis des variants, notamment le britannique, désormais majoritaire dans tout le pays, a-t-elle par ailleurs annoncé.

Malgré un rythme de vaccination à désormais plus de 3 millions d’injections par jour au niveau national, le nombre d’infections quotidiennes a recommencé à augmenter, et reste à un niveau très élevé (environ 63 000 nouveaux cas par jour en moyenne sur les sept derniers jours).

Les autorités sanitaires tentent ainsi de convaincre les Américains de continuer à suivre les gestes barrières (port du masque, distanciation physique…), jusqu’à ce qu’une part suffisamment importante de la population soit immunisée.

Toutefois, le nombre de décès quotidiens est, lui, en baisse grâce à la vaccination des plus « vulnérables », déjà bien avancée, a salué Rochelle Walensky.