(Washington) Les États-Unis ont annoncé lundi des sanctions contre deux leaders de la junte militaire birmane qui a renversé le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi, promettant de prendre d’autres mesures si l’armée utilisait à nouveau la force contre des manifestants.

« Nous n’hésiterons pas à prendre de nouvelles mesures contre ceux qui commettent des actes de violence et répriment la volonté du peuple. Nous ne faiblirons pas dans notre soutien au peuple birman », a prévenu le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

Trois semaines après le putsch du 1er février, des centaines de milliers de personnes ont manifesté lundi en Birmanie pour à nouveau dénoncer le coup d’État militaire, bravant la junte qui a averti les contestataires qu’ils risquaient de « périr ».

« Nous demandons à l’armée et à la police de cesser toute attaque contre les manifestants pacifiques, de libérer immédiatement toutes les personnes injustement détenues, de mettre fin aux attaques et aux intimidations contre les journalistes et les militants, et de rétablir le gouvernement démocratiquement élu », a déclaré le secrétaire d’État américain dans un communiqué.

L’administration Biden avait déjà annoncé il y a dix jours une salve de sanctions contre plusieurs leaders de la junte au pouvoir, dont son chef, le général Min Aung Hlaing.