(Houston) Des milliers de Texans récupéraient progressivement samedi eau potable et électricité après une vague de froid polaire sans précédent qui a paralysé pendant plusieurs jours cet État plus habitué aux vagues de chaleur qu’à la neige.

« Les opérations sont revenues à la normale, et nous ne demandons plus de restriction d’énergie », a indiqué sur Twitter ERCOT, le distributeur public au Texas.

PHOTO THOMAS SHEA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Alexandria Ocasio-Cortez

Plus de 60 000 foyers étaient encore privés d’électricité samedi, les équipes de secours n’ayant pas encore pu réparer toutes les lignes électriques abattues par les intempéries, selon le site poweroutage.

En dépit du retour de l’électricité et de la remontée des températures, les habitants de plusieurs villes restaient contraints de faire bouillir l’eau avant de la consommer.

Sylvester Turner, le maire de Houston — quatrième ville américaine — a déclaré que la consigne de ne boire que de l’eau bouillie pourrait avoir cours jusqu’à lundi.

Dans plusieurs localités, des queues se formaient toujours devant des églises ou des stationnements où était distribuée de l’eau potable.

La jeune élue démocrate du Congrès Alexandria Ocasio-Cortez, qui a levé 3,2 millions de dollars pour les victimes de cette vague de froid, a fait le déplacement de New York à Houston.

Nous voulons vous montrer que New York est avec vous, que tout le pays est avec vous

Alexandria Ocasio-Cortez, représentante au Congrès américain

Cet épisode climatique extrême a fait des ravages à travers le sud et le centre des États-Unis cette semaine, coûtant la vie à au moins 40 personnes, selon les médias américains.

Le mercure est cependant remonté samedi, les villes de Houston et Austin, au Texas, renouant avec des températures autour de 15 °C.

« Le gouvernement fédéral a envoyé des générateurs, des couvertures, de l’eau et d’autres approvisionnements essentiels », a tweeté le président américain Joe Biden tout en appelant ses compatriotes à aider les associations sur le terrain.

Le locataire de la Maison-Blanche, qui a signé une nouvelle déclaration d’urgence pour le Texas, a indiqué vouloir se rendre dans cet État frontalier du Mexique, mais a souligné qu’il ne souhaitait pas que sa visite soit « un fardeau » de plus.