(Washington) Les États-Unis ont largement dépassé mardi leur précédent record de morts quotidiens, en déplorant près de 4500 décès du coronavirus en une seule journée, selon les données de l’université Johns Hopkins, qui font référence.  

Le pays, confronté à une flambée de l’épidémie dont il n’arrive pas à reprendre le contrôle depuis l’automne, n’avait encore jamais dépassé la barre des 4000 décès en 24 heures.  

Les États-Unis ont, précisément, enregistré mardi plus de 235 000 nouvelles contaminations et 4470 morts, selon un relevé effectué chaque jour à 20 h 30 locales par l’AFP des chiffres de l’université, actualisés en continu.  

Quelque 131 000 personnes sont actuellement hospitalisées pour cause de COVID-19, selon la COVID-19 Tracking Project, qui analyse quotidiennement les données de tout le pays.  

La moyenne des morts sur sept jours est à un plus haut depuis le début de la pandémie, de même source, et ils sont à déplorer dans toutes les régions du pays, avec une augmentation particulièrement élevée dans le Sud et l’Ouest.  

Face à cette situation et l’apparition de nouveaux variants du virus suscitant l’inquiétude, les autorités sanitaires ont annoncé mardi que tous les voyageurs souhaitant se rendre aux États-Unis par avion devraient présenter, à partir du 26 janvier, un test négatif à la COVID-19 afin d’être autorisés à voyager.

Le pays, où les restrictions en termes de déplacements, de port du masque et de commerces ouverts varient localement, compte in fine sur la campagne de vaccination, qui a commencé mi-décembre, pour venir à bout de la crise sanitaire.  

Mais pour le moment, seules 9,3 millions de personnes ont reçu une première injection de l’un des deux vaccins autorisés dans le pays, soit moins de 3 % de la population. Selon les experts, il faudrait qu’environ 75 % de la population soit vaccinée pour atteindre une immunité collective.  

Au total, les États-Unis ont enregistré 22,8 millions de cas et plus de 380 000 morts du coronavirus depuis le début de la pandémie.