(Washington) Joe Biden a assuré mardi que les États-Unis étaient « prêts » face au variant Omicron qui déferle, répétant qu’il n’y avait pas de raison de « paniquer », du moins pour les Américains vaccinés.

« Nous devons tous nous préoccuper d’Omicron » mais « nous ne devons pas paniquer », a affirmé le président américain lors d’une allocution dédiée au nouveau variant, ajoutant : « Nous ne sommes plus en mars 2020. Nous sommes prêts. »

Il a ainsi cité « trois grandes différences » avec le début de la pandémie dont tout d’abord les vaccins, mais aussi l’abondance d’équipements de protection individuelle pour les soignants devant faire face à l’afflux de non-vaccinés dans les hôpitaux, ou encore le savoir accumulé sur ce virus.

Joe Biden a cependant tenu à mettre en garde ceux qui ne sont pas entièrement vaccinés, déclarant qu’ils avaient « de bonnes raisons d’être inquiets » et qu’il était de leur « devoir patriotique » de se faire vacciner.

« Ceux qui ont décidé de ne pas se faire vacciner sont responsables de leurs propres choix mais ces choix sont alimentés par la désinformation à la télévision et sur les réseaux sociaux », s’est-il aussi lamenté.  

Le président américain a ainsi dénoncé le comportement « immoral » de certaines entreprises qui engrangent des profits en permettant la diffusion de mensonges « qui peuvent tuer leurs propres clients ».

Longues files d’attente

La Maison-Blanche avait détaillé plus tôt la stratégie du président américain : tests, capacités de vaccination renforcées et moyens supplémentaires pour les hôpitaux, mais pas de nouvelles restrictions avant Noël.  

De longues files d’attente s’étiraient en début de semaine devant les centres de tests partout aux États-Unis.

« Il n’est pas nécessaire de confiner nos écoles ni notre économie », a assuré un haut responsable de la Maison-Blanche.

Les autorités vont distribuer gratuitement 500 millions de tests et mobiliser un millier de médecins, infirmiers et membres du personnel médical de l’armée.

Les États-Unis vont en outre donner plus d’un demi-milliard de dollars d’aide supplémentaire à des organisations internationales pour lutter contre la COVID-19 face à l’irruption d’Omicron.

Ce nouveau variant a représenté 73,2 % des nouvelles contaminations à la COVID-19 la semaine écoulée aux États-Unis.

« Je ne pense pas que quiconque s’attendait à ce que cela se propage aussi rapidement », a affirmé Joe Biden au cours de son allocution mardi.

Le président américain a également déclaré qu’il « envisageait » de lever les restrictions de voyage pesant sur huit pays africains, Omicron s’étant désormais répandu dans le monde entier.

« Je sais que vous êtes fatigués. […] Et je sais que vous êtes frustrés. Nous voulons tous que ce soit fini mais nous sommes toujours en plein dedans », a-t-il conclu.