(Washington) Le département américain de la Justice a promis lundi de protéger, avec les moyens de l’État fédéral, les cliniques pratiquant des avortements au Texas, État du Sud qui vient d’adopter une législation extrêmement restrictive sur l’interruption volontaire de grossesse.

Le département « fournira l’appui des forces de l’ordre fédérales si une clinique pratiquant des avortements ou un centre de santé sexuelle et reproductive est attaqué », fait savoir dans un communiqué le secrétaire Merrick Garland.

Des contacts ont déjà été pris avec les procureurs et avec les bureaux du FBI au Texas, est-il précisé.

« Nous ne tolérerons aucune violence, aucun empêchement physique et aucune atteinte matérielle contre les personnes cherchant à obtenir ou à fournir des services de contraception », selon le communiqué.

Le ministère invoque une loi de 1994 (Freedom of Access to Clinic Entrances Act ou « FACE »), qui interdit toute forme de violence contre l’exercice du droit à l’avortement.

L’administration Biden cherche par ailleurs les moyens de contrer sur le plan juridique la législation texane, que la Cour suprême américaine a refusé de suspendre, portant un coup majeur au droit à l’avortement.

Le Texas interdit désormais d’avorter une fois que les battements de cœur de l’embryon sont détectés, soit à environ six semaines de grossesse, quand la plupart des femmes ignorent même être enceintes. Sauf en cas d’urgence médicale.