(Washington) Un séisme de magnitude 8,2 s’est produit tard mercredi au large de la péninsule d’Alaska, selon l’Institut américain de géophysique (USGS), provoquant une alerte au tsunami levée quelques heures plus tard dans cet État américain.

Le tremblement de terre s’est produit à 22 h 15 locales (2 h 15 HAE jeudi) à 91 km au sud-est de la localité de Perryville, située à quelque 800 km d’Anchorage, la plus grande ville de l’Alaska, selon l’USGS.  

Le système américain d’alerte aux tsunamis a lancé une alerte pour le sud de l’Alaska et la péninsule d’Alaska, avant de la lever trois heures plus tard.  

La hauteur maximale des vagues détectée par le centre était de 21 cm au-dessus du niveau de la marée, avec de petits tsunamis frappant au moins six points au large de la côte de l’Alaska.

Les sirènes d’alerte au tsunami avaient retenti à Kodiak, une île d’environ 6000 habitants, et les habitants vivant près de la mer avaient eu la consigne d’évacuer leurs domiciles.

De petites vagues ont été signalées sur les côtes de l’île, selon la radio locale, KMXT, mais les autorités ont annulé l’ordre d’évacuer et aucun dégât n’a été signalé.

« C’est le plus grand tremblement de terre à se produire en Alaska depuis 1965 », a déclaré à l’Alaska Public Media Michael West, sismologue à l’Alaska Earthquake Center.

Une veille de tsunami a été initialement émise pour Hawaii, les résidents devant rester éloignés des plages, mais elle a été levée environ deux heures plus tard.

Cinq répliques ont été enregistrées dans les 90 minutes suivant le séisme, la plus importante d’une magnitude de 6,2, selon l’USGS.

En octobre 2020, une alerte au tsunami avait été déclenchée à la suite d’un séisme de magnitude 7,5 survenu au large des côtes de cet État américain, mais le séisme n’a pas fait de victime ni de dégâts majeurs, dans une zone très isolée et peu peuplée.

L’Alaska fait partie de la ceinture de feu du Pacifique, zone très active pour les séismes et qui s’étend du golfe d’Alaska à la péninsule russe du Kamtchatka.