(Washington) L’équipe du nouveau président américain Joe Biden a dénoncé jeudi la décision « cynique » de la Chine d’imposer, le jour du changement d’administration, des sanctions contre 30 responsables du gouvernement Trump, dont son secrétaire d’État Mike Pompeo.

Selon les termes de Pékin, « des hommes politiques antichinois aux États-Unis ont, par intérêt politique égoïste et par leurs préjugés et leur haine contre la Chine […] planifié, promu et pris de folles mesures ».

En conséquence, la Chine a décidé de sanctionner 28 personnes « qui ont gravement violé sa souveraineté ». Toutes ces personnalités et les membres de leurs familles se verront interdire l’accès au territoire chinois, y compris à Hong Kong et à Macao.

« Imposer ces sanctions le jour de la prestation de serment ressemble à une tentative de jouer sur les divisions politiques », a indiqué à l’AFP Emily Horne, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

« Cela ne fonctionnera pas », a-t-elle ajouté. « Les Américains […] rejettent cette décision cynique et contre-productive », a-t-elle ajouté.

« Le président Biden est impatient de travailler avec les leaders des deux partis (démocrate et républicain) afin de permettre à l’Amérique de surpasser la Chine ».

Le futur chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a affiché dès mardi sa fermeté face à la Chine.

« Nous pouvons remporter la compétition avec la Chine », a lâché le prochain secrétaire d’État, décrivant la superpuissance rivale comme le pays qui lance aux États-Unis « le défi la plus important ».