Une lettre contenant du poison destinée à la Maison-Blanche aurait été envoyée à partir du Canada.

L’enveloppe qui contenait de la ricine a été interceptée par les autorités américaines.

La Gendarmerie Royale du Canada (GRC) a confirmé à La Presse canadienne qu’elle avait reçu une demande d’assistance du FBI concernant la lettre suspecte, précisant que selon les renseignements préliminaires, « l’enquête laisse croire que la lettre provenait du Canada ».

Le FBI a procédé à une analyse de la substance trouvée dans l’enveloppe et selon la GRC, le rapport indique la présence de ricine, une substance très toxique.

La GRC n’était pas en mesure de donner plus détails sur cette affaire samedi soir.

La lettre a été interceptée dans un établissement gouvernemental qui filtre le courrier adressé à la Maison-Blanche et au président Donald Trump, a déclaré un responsable américain à l’Associated Press.

Le fonctionnaire américain n’était pas autorisé à discuter publiquement de l’enquête en cours et s’est exprimé sous couvert d’anonymat.

Le FBI, les services secrets et le service d’inspection postale des États-Unis mènent l’enquête à laquelle participe la GRC.

Dans un communiqué, le FBI a déclaré qu’il n’y avait « aucune menace connue pour la sécurité publique ».

Un vétéran de la marine avait été arrêté en 2018 et avait avoué avoir envoyé des enveloppes à Donald Trump et aux membres de son administration contenant une substance dont la ricine est dérivée.

Selon les autorités, William Clyde Allen III avait envoyé les enveloppes avec des graines de ricine moulues au président, au directeur du FBI Christopher Wray, au secrétaire à la Défense de l’époque, Jim Mattis, puis à la directrice de la CIA, Gina Haspel, à John Richardson, qui était à l’époque l’officier le plus haut gradé de la marine, et à la secrétaire de l’armée de l’air, Heather Wilson. Les lettres avaient été interceptées et personne n’avait été blessé.

En 2014, un homme du Mississippi a été condamné à 25 ans de prison après avoir envoyé des lettres saupoudrées de ricine au président Barack Obama et à d’autres responsables américains.

— Avec l’Associated Press