(Washington) La Floride a connu sa pire journée de la pandémie de COVID-19, rapportant jeudi 156 décès, un bilan qui confirme que le grand État ensoleillé est devenu l’épicentre actuel de l’épidémie aux États-Unis.

Les morts suivent la hausse exponentielle des contaminations observée depuis le début du mois de juin, étant donné le délai entre infection, hospitalisation et décès. Le département de la Santé de la Floride précise que les 156 personnes sont mortes ces derniers jours ou semaines, mais que les décès ont seulement été confirmés ces dernières 24 heures.

Le précédent record du nombre de morts avait été établi mardi.  

14 000 nouveaux cas ont aussi été rapportés jeudi, presque un record. Le nombre d’hospitalisations a encore augmenté de près de 500 patients en 24 heures.

La Floride est l’État américain qui détecte le plus de nouveaux cas chaque jour, devant la Californie et le Texas, dont les bilans quotidiens avoisinent les 10 000 cas. Plus de 315 000 habitants de la Floride ont été contaminés à ce jour.

Le gouverneur, Ron DeSantis, a quasiment refermé les bars à la fin juin (interdiction de la vente d’alcool), mais n’a pas ordonné de nouveau confinement et, contrairement à ses homologues du Texas et de la Californie, il refuse d’ordonner le port du masque dans les espaces clos.

C’est en Floride que le président Donald Trump sera investi, en août, par le Parti républicain pour l’élection présidentielle du 3 novembre.  

Le gouverneur a aussi demandé aux écoles de la Floride de rouvrir pleinement en août, même dans les foyers épidémiques les plus actifs, une décision à laquelle s’opposent nombre de responsables éducatifs locaux.