(Washington) Joe Biden acceptera en personne sa désignation par le parti démocrate comme candidat à la présidentielle lors de la convention démocrate en août, mais l’évènement sera presque entièrement virtuel en raison de la pandémie, ont annoncé mercredi les organisateurs.

M. Biden « a l’intention d’accepter fièrement sa nomination par le parti à Milwaukee », dans le Wisconsin, a dit dans un communiqué Jen O’Malley Dillon, une responsable de sa campagne.

La convention est prévue du 17 au 20 août dans cet État remporté par Donald Trump en 2016 et que les démocrates veulent récupérer lors de l’élection du 3 novembre.

Après des consultations avec des responsables sanitaires, les organisateurs ont conclu que « les délégations des États ne devraient pas faire de plans pour se rendre à Milwaukee et devraient s’organiser pour mener les activités officielles liées à la convention à distance ».

Les conventions, démocrate comme républicaine, sont d’ordinaire avec tout leur folklore des moments forts de la vie politique américaine.

« Le leadership, c’est de pouvoir s’adapter à toute situation », a dit le président du parti démocrate, Tom Perez, en critiquant Donald Trump.

« Contrairement à ce président, Joe Biden et les démocrates sont déterminés à protéger la santé et la sécurité du peuple américain ».

Selon les organisateurs, un système est en train d’être développé pour permettre à tous les délégués de voter à distance pendant la convention.

Pour minimiser les risques de contagion, plusieurs rassemblements de convention ont été annulés, et les démocrates prévoient de nouvelles manières d’interagir avec leurs électeurs en ligne.

Le président républicain, lui, doit célébrer sa nomination comme candidat à sa réélection en Floride, et non pas en Caroline du Nord comme d’abord évoqué.

Alors que Joe Biden fait campagne en sourdine depuis des mois à cause du coronavirus, et est resté enfermé chez lui pendant des semaines à cause du confinement, Donald Trump a récemment retrouvé les estrades de campagne et ignore les mises en garde sur la COVID-19.

Cela n’a pas empêché l’ancien vice-président de Barack Obama de prendre le large dans les sondages ces dernières semaines, devant Donald Trump.